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  • Les noces meurtries de Sandra Banière

    Une longue descente aux enfers dans l’attente d’obtenir peut-être un jour une petite place dans un paradis simple et mérité.

    Hélène, femme soumise, face à un homme tyrannique et exigent, s’éteint au fil des années dans une vie loin de ses rêves. Difficile pourtant pour elle de réaliser que la situation n’est pas normale et qu’elle ne doit pas tout accepter sous prétexte que le mariage les a unis.

     Pour son conjoint, la place du sexe faible est bien présente et ne trouve son utilité que dans ses besoins et ses plaisirs personnels.
    Dans le milieu agricole, la femme est un maillon important de l’exploitation mais hélas, la reconnaissance en est restée au même stade depuis le Moyen-Age pour Bertrand.

    Fort heureusement, les hommes ne sont pas tous comme celui-ci, insensible et égoïste.

    La coupe pleine débordera pourtant un jour et une poignée de personnes l’aidera à sortir des griffes du mal (mâle) et lui offrira le courage de quitter cette situation irréelle.
    Son mari assoiffé de sexe, ne laissera aucun répit à son épouse, même lorsque la maladie la contraint au repos, il n’entend pas la laisser souffler un instant. Il accomplit ce qu’il appelle son devoir et n’a aucun souci de savoir si le plaisir est partagé. Une femme objet n’est pas là pour donner son avis, elle est là pour assouvir tous les désirs et besoins de son mari et éventuellement de ses enfants qui la défendent comme ils peuvent, avec terreur et peine.
    Dans ce cri à l’aide, le lecteur désappointé cherche inconsciemment à trouver les bonnes solutions pour cette personnalité fragile, ayant plongée dans la vie comme on plonge dans une mer nouvelle encore inexplorée. Une légère gêne survole la lecture, nous sommes un peu voyeur de leur vie. Qui peut dire ce qui peut parfois se dérouler dans le huis-clos de l’intimité, où la première impression et les images idylliques montrées en public ne sont pas toujours le reflet de ce qui se passe réellement.

    Pour les femmes, qui trouveraient en ce roman, un miroir de leur vie, elles acquerront  sans aucun doute réconfort, espoir et pistes pour sortir du tunnel sombre et étroit de leur malheur.

    L’écriture est fluide, sensible, réussissant avec talent à créer une harmonie entre les frissons de la douleur et les tressaillements du bonheur.

    Merci à Sandra Banière pour son excellent roman, c’est un concentré d’émotions.

     

    Les noces meurtries de Sandra Banière


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  •       Les plus belles phrases - Sandy Lire Ensemble

    Les plus belles phrases - Sandy Lire Ensemble  

    Les plus belles phrases - Sandy Lire Ensemble


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  • Clavim Cedo est une réelle source d’évasion littéraire. Jean-Paul Cardeilhac vous téléporte intellectuellement dans son monde imaginaire où l’abondance de personnages héroïques vous donne accès à une merveilleuse histoire romanesque, magique, poétique et mystérieuse.
    Les décors sont décrits avec précision et générosité, vous n’avez plus qu’à poser le premier pied pour vous sentir enveloppé instantanément par l’aventure. Les personnages, superbement bien travaillés sont le point fort de ce roman, ils sont complexes, captivants et sincères. Des premières pages aux dernières, leur évolution est belle, pleine de force, d'hardiesse et de sagesse.
    Nous sommes transportés dans un passé très lointain où l'on imagine des images féodales mais également futuristes. C’est un récit qui se déguste, qui se savoure, avec lequel on prend son temps. Pour tous ceux qui sont avides d’aventure, de découverte, d’évasion, ils pénétreront dans un univers fascinant.
    Je me suis laissée porter par la poésie de ce récit où chaque lieu a une couleur et une saveur particulière pour peu que l’on sache regarder avec le cœur.
    Très intéressant de parcourir le roman en s’étant imprégné des lieux grâce aux cartes explicatives disponibles sur le site de référence et au précieux lexique en fin de livre pour les personnages et encore des lieux.
    Des mystères s’entremêlent au fil de ce conte fantastique et le héros, Rigel, ce preux chevalier évolue avec courage et bravoure dans une épopée initiatique, un retour en arrière afin de connaître ses origines et celles de notre monde.
    Ce n’est pas un roman dans le style Fantasy comme les autres, il fait incontestablement partie
    de la haute couture dans son genre. Chaque phrase est un bijou, d’une très grande qualité par le vocabulaire employé tout au long du livre reflétant la richesse représentative du parcours remarquable de l’auteur. Une philosophie certaine amène à la réflexion de la balance du bien et du mal sur notre existence et sur celle du monde actuel.
    Un grand merci à Jean-Paul Cardeilhac, l’auteur, pour l’aimable partage de son univers fantastique.

     

    http://www.lapierrephilosophale.com/livres-clavim-cedo.html

     

    Vidéo : https://www.facebook.com/photo.php?v=290008244518161&set=vb.269423419909977&type=2&theater

     

    CLAVIM CEDO de Jean-Paul Cardeilhac

     

    Date de parution : mars 2014

    Editions : La Pierre Philosophale

    ISBN : 9782363530646 

     


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  • Un roman accès sur la conscience d’une femme qui à l’âge de la fameuse crise de la quarantaine met en place un cheminement psychologique déroutant et décousue. Elle ne sait plus vraiment quel chemin prendre, les questionnements se succèdent, les réflexions sur ses engagements personnels, sentimentaux, professionnels.
    Les décisions prisent à vingt ans sont-elles celles que l’on entérinerait de nombreuses années plus tard ?
    Lucie, femme enviée de beaucoup par son enfance heureuse, comblée par des parents aimants à la situation familiale confortable, une scolarité accomplie avec des études de droit la menant au métier honorable d’avocate (même si la décision incertaine au départ a été arrêtée avec l’aide des proches), un mari rencontré jeune et dont le métier tout aussi respectable de médecin offre de belles perspectives d’une vie rêvée dans un bonheur garanti à l’abri du moindre besoin.
    Donc lorsque la tristesse, les angoisses et les remises en question font surface, personne ne comprend son désarroi.
    Lucie se noie dans ces vagues trop hautes pour elles, on ne lui a jamais appris à nager. Lorsque toute votre vie, vous êtes guidé par d’autres qui dirigent vos décisions sans vous laisser la possibilité de choisir, un jour l’esprit est en saturation et le moi étouffé reprend ses droits. C’est un monologue interrogatif où elle nous jette sa bouteille à la mer peut-être dans le simple espoir d’y recevoir un secours ou au moins une écoute attentive. Pourtant les solutions si elles existent, seulement elle, pourra les découvrir.
    L’alcool et les antidépresseurs sont de faux amis, ils inhibent le malheur qui continue à vous ronger lentement.
    Un livre qui pourra peut-être aider tous ceux qui sont en grandes interrogations personnelles.

     

    L'auteur :

    Criminologue, victimologue, exerçant dans le domaine des sciences humaines, Joe SR aime l’Humain pour toutes ses qualités, ses vices, ses désordres, ses peurs et tout ce qui l’occupe au quotidien ; entre psychothérapie et crimes de la vie ordinaire, Joe SR écrit et nous propose ici son 3ème ouvrage « Lucie ! ».

     

     

     

    Date de parution : 13 mars 2014

    Editions : Chemins verts

    ISBN : 2903533296 

    Lien : http://lucie-le-roman.com/index.html


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    C’est toute une vie qui est peinte dans ce roman poignant de douleur et de souffrance mais également de joie et de tendresse. Une vie qui commence dans les épreuves sans amour, sans sentiments partagés. Une triste réalité souvent oubliée, tout le monde ne nait pas dans le bonheur et la félicité.
    Nous sommes les témoins d’un destin ébranlé par l’architecture fragile d’un homme blessé passant sa vie entière à se chercher à travers ses passions, ses rencontres, les femmes qui ont su parfois panser ses plaies ouvertes ne cicatrisant pas ou jamais totalement.
    Les émotions, les non-dits, les émois, les pensées sont savamment relatés pour ouvrir notre cœur et notre âme à une compassion profonde.
    C’est avec beaucoup de réflexion sur ma vie que le roman terminé, je reste pensive sur le chemin parcouru et encore à arpenter. Un indéfinissable regret de terminer la lecture et l’envie incontrôlable d’y replonger, de relire certains passages fort nombreux qui m’ont plus et émus.
    « Je ferai pousser des oliviers bleus » fait partie des romans qui laissent en filigrane des traces sur notre être. Personne ne pourra vous obliger à sa lecture mais si j’ai un seul conseil à vous donner, ne rater pas une si belle occasion de vous aimer, de lire en vous.
    Ce roman est une œuvre aux couleurs changeantes suivant les années, les époques, certaines sont imperceptibles presque transparentes à l’œil humain mais si vous ouvrez votre cœur un arc-en-ciel s’illumine, un feu d’artifice explose dans toute sa splendeur humaine.
    C’est quoi l’amour ?
    « C’est oublier l’égo pour savoir aimer l’autre, trouver de l’intérêt autre part qu’en sa vie, voir un autre ciel pour partager l’envie… et prolonger les jours dans le partage des nuits. L’amour ne s’éveille pas dans le besoin de l’autre, il est l’autre. »
    Tout est dit. En se pensant égocentrique, égoïste, l’auteur cherchera toute sa vie à sublimer ce merveilleux sentiment, l’amour. Cette alchimie tant rechercher, Jean-Pierre Artin aura la fortune de la trouver et de s’en délecter plusieurs fois. Comme un fruit qu’il croit défendu il pourra le croquer en essayant d’y trouver la satiété.
    Un combat sans relâche pour la réussite lui fera atteindre les marches du grand escalier de la reconnaissance professionnelle et artistique, « sa tour blanche ». Un artiste reconnu naitra de cette aventure d’homme.
    Il emploiera le prénom d’Alain dans son récit, peut-être pour mieux se détacher du personnage et nous offrir une vision plus réaliste de ses sentiments et oser tout nous confier comme le ferait un ami proche.
    Que vous soyez une femme ou un homme, peu importe, vous serez transportés, les émotions sont universelles. Les mots se déposent avec délicatesse, avec douceur puis par les aléas de cette destinée créaient des passages bouleversants et mémorables.
    C’est le moment des remerciements. Un grand merci à Jean-Pierre Artin pour son merveilleux roman, que j’oserais résumer en un seul mot : inoubliable. Un deuxième grand merci à mon amie Thérèse qui en m’offrant ce livre ne pouvait aucunement imaginer qu’elle m’aurait donné le plus beau des livres. C’est d’ailleurs une très bonne idée, offrez-le.

     

     

     

    http://www.edilivre.com/communaute/2014/05/07/jean-pierre-artin-dans-une-chronique-de-sandy-lire-ensemble-pour-son-ouvrage-je-ferai-pousser-des-oliviers-bleus/#.U4C_CSgnL3B

     

    Date de parution : 12 mars 2014

    Éditions : Edilivre

    ISBN : 9782332633927

    Lien : http://www.edilivre.com/je-ferai-pousser-des-oliviers-bleus-jean-pierre-artin.html

     


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